Pyrrhocorax pyrrhocorax

 
Le crave à bec rouge a un plumage totalement noir, avec des reflets irisés. Son bec, long, fin et incurvé, est rouge vif tout comme ses pattes qui se terminent par des griffes noires.
On peut le reconnaître en vol grâce à ses ailes longues et larges et son cri fort et particulier fait d’une gamme variée de « tchiak ». Son vol rapide et souvent acrobatique est proche de celui des rapaces.
Le mâle et la femelle sont identiques.

HABITAT

 Le crave à bec rouge vit en haute montagne, on peut le voir dans les Alpes ou les Pyrénées à des altitudes entre 1000 et 3000 mètres, on le rencontre également sur les côtes rocheuses de Bretagne où il affectionne aussi les espaces adjacents d’herbe rase sur lesquels il trouve sa nourriture

COMPORTEMENT

Le Crave à bec rouge est territorial.  Il vit en couple, mais a un comportement grégaire hors de la période de nidification. Ainsi on peut le voir en petits groupes, mais également en colonies pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’individus. Ces groupes ou ces colonies sont hiérarchisés.
Le Crave à bec rouge n’est pas extrêmement farouche, il s’approche facilement des lieux d’habitation pour trouver sa nourriture.

REPRODUCTION

Le Crave à bec rouge est fidèle et s’unit pour la vie. Il niche dans des endroits peu accessibles, tels que les parois rocheuses, les rochers, les falaises, etc … où il trouve des cavités ou des crevasses pour installer son nid. Celui-ci est volumineux, fait de racines et de rameaux avec un fond recouvert de laine ou de poils. La femelle n’a qu’une seule couvée par an, entre mars et mai. Elle pond de 3 à 5 oeufs, qu’elle couve durant 17 jours. Les jeunes Craves sont nourris par les deux parents, ils prennent leur envol entre 31 à 41 jours après leur naissance et deviennent indépendants une trentaine de jours plus tard. Vivant avec leurs parents jusqu’à la couvée suivante, ils ne se reproduiront pas avant l’âge de 2 ou 3 ans.

ALIMENTATION

Le Crave à bec rouge se nourrit principalement d’invertébrés. Son régime est composé pour la plus grande part de fourmis, mais il consomme également des coléoptères, des vers de terre, des araignées, des chenilles, etc …En hiver, lorsqu’il trouve moins d’invertébrés, il mange des graines, des fruits et des baies.