SANCTUAIRE

Situé en Pays-de-Loire, au sein d’un vaste territoire dont une partie sauvage (bois, bocage, étangs) et une partie exploitée en agro-écologie (label bio, espèces rustiques vouées à l’éco-pâturage), le sanctuaire aux corvidés leur permet à la fois :

  • D’explorer et de trouver des territoires inoccupés, d’éviter les sites des couples territoriaux (corneille noire ou pie bavarde en période de reproduction par ex.);

Pie bavarde en va et vient entre sa volière et une partie du territoire du sanctuaire

  • De chasser, se procurer et stocker des ressources alimentaires naturelles, saines, variées et en suffisance;
  • De bénéficier d’une méthode de relâche douce (soft-release) effectuée en groupe directement depuis l’enclos-volière (sauf « urbains ») en conservant toujours des possibilités de retour, une  base : les oiseaux ayant visualisé l’environnement immédiat et leur point de départ peuvent facilement revenir au Centre (trouver un abri et de la nourriture, protection et sécurité en cas de danger ou de harcèlement) et en repartir librement ou encore étendre progressivement leur rayon de vol et d’exploration depuis cette base; 
  • De faire des apprentissages et des expériences nouvelles en situation réelle, d’interagir avec des conspécifiques sauvages (oiseaux « flotteurs » notamment) voire de profiter du phénomène de « fission-fusion » typique des corvidés; 
  • Aux oiseaux handicapés, de trouver un refuge à vie dans un périmètre délimité à l’environnement sécurisé de façon à réduire au maximum les risques d’accident (fond de bassin empierré ou avec grillage anti-noyade par ex) tout en leur procurant des facilités et des soins appropriés à leur perte d’autonomie : nourriture, rampe d’accès « corvidés à pied », activités et objets ludiques, proximité d’une micro-société animale leur évitant l’ennui et la solitude;

Corbeau freux handicapé d’une aile lors de l’une de ses sorties récréatives quotidiennes
  • Aux oiseaux les plus imprégnés d’avoir une chance d’évoluer, un constat d’échec du réensauvagement pouvant évoluer vers un semi-échec (ex. dehors le jour, a appris et sait désormais chasser, commence à explorer mais affectionne encore la compagnie humaine, se montre peu intéressé par ses congénères ou fait / a fait des tentatives avec retour) ; et indépendamment des résultats de trouver leur place et un équilibre de vie au Sanctuaire; 

Pie bavarde. Sujet imprégné en semi-échec (mobbing)
  • D’éviter les incidents et les ‘’agressions’’, les secondes étant régulièrement l’objet de plaintes, largement médiatisées et susceptibles d’impliquer :
    • un spécimen imprégné qui se cherche un groupe ou un partenaire par instinct mais que son imprégnation pousse vers l’humain et non vers ses congénères ; poursuivant sa quête en vain mais avec insistance, ses tentatives de contact pouvant être mal-interprétées et passer pour une attaque aux yeux d’un humain ; 
    • des spécimens territoriaux « répondant » à l’agressivité par l’agressivité : des chercheurs soutiennent que, en milieu urbain, l’agression d’humains par les corvidés augmente à la suite et en zone de persécution-destruction des nids (Knight 1984, Miller 2015);
      Le sanctuaire, grâce à l’étendue de son territoire, à l’absence de voisinage et au contrôle de l’espace dévolu aux oiseaux imprégnés, devrait permettre d’éviter des faits divers nuisant à l’image de tous les corvidés ;
  • De soustraire des oiseaux imprégnés à l’antipathie et aux représailles qu’ils sont toujours susceptibles d’essuyer lorsqu’ils vivent au voisinage des humains et tentent des rapprochements – beaucoup sont tués.

A noter : le sanctuaire aux corvidés n’est pas un lieu ouvert au public. Merci aux ornithologues, écoles, etc. qui souhaiteraient le visiter de nous contacter préalablement. 

4 commentaires sur “SANCTUAIRE

  1. Il y a 2 mois,j’ai eu l’occasion de rendre visite à votre centre car j’avais recueilli une jeune corneille et je l’avais soignée pendant plus d’1 mois. Avec 2 amis nous vous l’avons confiée et nous avons été très intéressés par votre action de protection et de réensauvagement des corvidés.
    Vous étiez alors au début de l’aménagement de votre champ avec des volières modulables.
    Je voudrais adhérer à votre association mais je le ferai par écrit car je ne maîtrise pas bien internet.
    Voici mon mail Je vous enverrai un chèque de 15 €
    Dites-moi à quelle adresse je dois l’envoyer s’il vs plaît. Excusez-moi de vous causer qques problèmes
    mais je n’ai pas encore de site web…

  2. Nous avons adopté depuis mai 2020,une corneille, elle etait bébé et imposible de retrouver son nid dans dans un cartier urbain. nous l’avons pris chez nous, en campagne et monsieur ou madame de son nom Islauma, vit comme un roi et nous sommes ses sujets. Il dort dans la chambre, sur une grande branche montée sur roulette, le matin il rejoint la cuisine pour son repas que nous lui présentons, morceau par morceau ( viande rouge, blanche, fruits, amande et pistage qu’il mange apès avoir joué avec, (au foot) puis il fini sur la table pour réclamer du beurre…) après, il se colle contre nos épaules et nous fait des calins ,déchire nos cols de vêtements..Nous lui parlons tout le temps. la porte est ouverte et Islauma passe sa jounée à voler d’arbre en arbre, mais imposible de le laisser seul, dès qu’il ne nous voit plus, c’est la panique, heureusement, mon mari est artiste et travaille sur place et nous sommes 6 à la maison.nos amis doivent se faire accepter, Islauma a ses tête et pour certains, c’est dur. Il a comme compagnons: une poule qui dort avec lui ( il l’a suporte la nuit, pas le jour) un âne, 2 chats . il lui arrive de dormir sur un grand sapin devant la maison, bien sûr, nous lui laissons la lumiere et sortons plusieurs fois la nuit pour voir si il va bien. nous pensions, comme tous les oiseaux que nous avons sauvé, qu’il allait reprendre sa liberté avec ses congénaires qui passent à coté de lui, mais rien, il préfère dormir et se blotir contre notre coup.Islauma est très intelligeant , il reconnait les oeuvres d’art de mon mari qui prennent place dans la maison, mais ne suporte pas des nouveaux meubles dans la maison, les décors de halloween ne lui plaissent pas et nous commensons à l habituer à Noel. Il cache sa nouriture dans nos chaussures, dans les jouets des enfants ou dans le jardin (c’est plus cool) l’ordinateur a lui aussi été victime de son bec en perdant une touche. Nous avons qelques questions, à vous poser, si vous le voulez bien, Islauma a perdu des plumes qui repoussent mais très doucement peut être manque t’il de vitamine.Quant il partira, nous serons triste, mais la porte lui sera toujours ouverte, pour le moment nous investissons dans du papier toilette, car ce petit être laisse partout ses fiantes,( comme Mak, notre poule, qui elle aussi, préfère la chaleur de la maison) donc nettoyage nettoyage. Cordialement. 07 82 28 74 86.

  3. Bonjour ,
    à toute l’équipe et bravo pour tout !!!
    j’ai vu le reportage sur 30millions amis octobre 2020
    et j’aimerai bien une adresse mail pour envoyer une belle histoire de corbeau à Eric de Romain
    Merci beaucoup

  4. Bonjour à tous,
    Nous avons récupérés au moi d’avril dernier deux petites pies dont le nid avait été détruit par le vent. Nous les avons soignés, nourris, appris à voler . Elle n’ont jamais été mise en cage et vive en liberté autour de la maison. Petit à petit elles s’éloignent mais reviennent toujours sur nos épaules. Nous sommes partis en vacance pendant douze jours et à notre retour, elles ne nous reconnaissent plus ,sont devenues craintives et peureuses. elle viennent lorsque je les appelle mais reste à distance. Sont t’elle réensauvagés ce que je leur souhaite ou sont t’elles simplement méfiantes ? Elles continues à venir manger dans leur gamelle sur la terrasse mais uniquement lorsqu’il y a personne. Je les ai vu se nourrir seul, elle mange des insectes, elles ont rapportés des petites couleuvres, un mulot etc… Doit t’on arrêter de leur donner à manger ? merci de me donner votre avis.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *